https://www.cbc.ca/news/politics/ag-foreign-farm-workers-pandemic-1.6279572

Le SEIC a écrit à la CBC en réponse à l'article susmentionné et l'a invitée à s'entretenir avec nous. Au cours des deux dernières années, le SEIC a fait part de ses préoccupations à la haute direction concernant le manque d'équipement de santé et de sécurité pour nos inspecteurs, le manque de protocoles de sécurité et les mandats et priorités sans cesse changeants, ce qui fait que nos membres se sentent sans soutien et voués à l'échec dans l'exécution de leur travail.

Le rapport de la vérificatrice générale parle également de la charge de travail accablante des inspecteurs et du manque de personnel expérimenté, qui n'est pas soutenu par la direction. Le problème se situe au niveau de la direction, qui a été informée à plusieurs reprises par le BVG et notre syndicat de ces problèmes, et non pas au niveau des travailleurs, qui font de leur mieux dans des circonstances toujours difficiles - y compris le fait de devoir mener des inspections virtuelles, en comptant sur les gestionnaires sur place pour céder un ordinateur portable avec une caméra. Encore une fois, bien que le syndicat ait fait part de ses préoccupations, les conditions de travail des inspecteurs ont peu changé.

Depuis des années, nos membres expriment leurs multiples frustrations quant à l'exécution de leur mandat dans le cadre du programme des TET, et ont le sentiment depuis des années que leur employeur à l'EDSC les empêche de s'attaquer aux employeurs criminels qui sont ceux auxquels le ministère devrait accorder la priorité. Au lieu de cela, l'orientation de la direction est de se concentrer sur les infractions commises par les travailleurs, au lieu de se concentrer sur les véritables criminels.

Le SEIC continuera à défendre nos membres travaillant à l'EDSC et ne restera pas les bras croisés en permettant aux médias de calomnier les travailleurs.